La continence n'est pas différentes des autres acquisitions. On sait, en observant la marche, le langage, l'alimentation que l'enfant fonde ses acquisitions sur 4 clés qui lui garantisse l'efficacité du processus : L'exemple, l'expérience, le jeu et l'autonomie.
1 Nos enfants reproduisent nos exemples.
Ils apprennent à marcher parce qu’ils nous voient nous tenir debout, parce qu’ils ressentent les mouvements du centre de gravité quand on les porte, parce qu’ils expérimentent la marche à travers nous.
Avec la continence on ne donne jamais l’exemple.
Mon conseil numéro un est le suivant : parlez de votre continence.
« Houla je sens que j’ai besoin d’aller faire pipi. » vous pouvez même aller plus loin « ça me gêne dans mon ventre c’est ma vessie qui est pleine » donnez lui ses indications sur vos sensations.
C’est pas naturel, je sais ! On se sent un peu bête au début. mais vous passez beaucoup de temps seul avec votre bébé ce serait le bon moment pour communiquer là dessus sans le regard des autres.
2 Nos enfant ont besoin d’expérimenter.
Dans touts leurs apprentissages ou leurs acquisitions ils avancent avec l’expérience.
Prenons la marche encore, très vite, le pédiatre, la sage femme vont vous suggérer de mettre votre enfant sur le ventre sur son tapis pour stimuler sa motricité, il va sentir ses appuis, se muscler, commencer à se déplacer, tourner autant d’expériences qui mènent à la marche.
Si on laissait nos enfants h24 dans des transats et qu’on les sortait à 13 mois en leur disant « vas y marche!» Aucun enfant ne marcherait à 13 mois!
Pour la continence c’est pareil. L’enfant à besoin d’expérimenter le fonctionnement de son corps, les sensations et les conséquences. C’est ce qui permet au corps de mettre en place des stratégies pour éviter certains évènements comme : être réveillé parce qu’on a fait pipi.
C’est d’autant plus important que le système urinaire est invisible. Il est plus abstrait, et plus difficile à maîtriser que la marche.
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3 Nos enfants sont motivés par le jeu.
C’est leur manière d’aborder le monde, c’est ce qui leur donne envie de faire, d’avancer, d’évoluer.
C’est ce qui les motive à investir autant de temps dans leurs acquisitions. Encore une fois l’exemple de la marche est parfait. Regarder votre enfant quand il s'entraine à se tourner ou à se lever. Il ne fait que cela, toute la journée. Dès qu'il a un moment libre il s'exerce. Pourquoi? parce qu'il joue. il explore, il répond à sa curiosité. Il joue tout simplement.
Et c’est comme ça qu’il apprend.
La continence n'est jamais abordé comme un jeu. Au contraire ils doivent bien souvent arrêter de jouer pour aller sur le pot ou autre. Pourtant si c'était un jeu, ils y mettraient toute leur attention et leur énergie. Cela irait très vite. Alors comment faire de la continence un jeu. C’est la question qu’on devrait tous se poser collectivement.
4 Ils avancent en autonomie.
Ils font motivé par notre exemple mais en autonomie. Ils ont besoin de nous pour montrer la voie pas pour faire à leur place. Combien de temps passe votre enfant à tester ses vocalises pendant que vous faites tout autre chose? Ou à se hisser pour se mettre debout en prenant appuie sur les meubles ? Combien de temps mettrait votre enfant à parler ou à marcher s’il devait attendre que vous soyez disponible pour parler avec lui ou pour lui prendre la main pour qu’il se mette debout. Alors oui on le fait un peu ! On participe au jeu! Mais il a de grands moments où il fait seul.
Heureusement pour lui et pour nous.
Nous devons trouver des solutions pour que la continence puisse se faire sans nous au maximum. Notre enfant n’apprend pas à ressentir sa vessie en attendant qu’on lui suggère de faire pipi dans le pot. Cela nous rajoute de la charge mentale. Et cela ne l’aide pas vraiment! Il devient dépendant de notre capacité à nous souvenir de lui suggérer le pot. Combien de fois fait-il 1 minute après que nous lui ayons suggéré.
Alors comment faire pour introduire de l’autonomie dans la continence?
Le pyjama MaMa DoDo et l’accompagnement qui vient avec fonde son efficacité en ce basant sur ces principes et notamment le jeu et l’autonomie. Les connaissances apportées par l’histoire et le rituel qu’elle suggère permettent à l’enfant de connaître les gestes pour la continence. L’imprimé du pyjama reprend les éléments de l’histoire et joue le rôle de pense bête. En enfilant son pyjama, l’enfant se souvient de l’histoire et du rituel de coucher qui l’aide à garder sa vessie fermée.
L’affiche propulse l’histoire dans un univers créatif foisonnant que l’enfant peu investir avec son imagination. La clé à manipuler qui conclue le rituel de coucher rend tangible et ludique une notion complexe et abstraite.
Tous ces éléments, pensés avec des professionnels de la santé et de la petite enfance en font un dispositif qui permet d’introduire le jeu et l’autonomie dans le processus de continence. Ce sont eux qui répondent à la problématique de l’enfant en ce qui concerne la continence et pour vous dire la vérité c’est de ce dispositif dont je suis le plus fière car ils apportent une réponse qui m’a servi avec mes enfants mais surtout, qui m’aurais beaucoup aidé quand j’étais enfant.
